Que serait le blog des koupains sans le traditionnel copier / coller de Loïc relatant le match du week-end ( copier/coller ça veut dire que ce n'est pas de moi ^^).
Jack est un supporter monégasque, membre des Ultras. En ce samedi 19 août, il a décidé d’effectuer le déplacement pour soutenir ses couleurs en terre Bretonne, au Stade de la route de Lorient. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que cette journée va être une des plus longues de sa vie …6h00 : Le téléphone sonne. Jack se réveil en sursaut, trempé de sueur : « Quoi, putain, déjà ? » . C’était pas une bonne idée que de se coucher à 2 plombes du mat après un DVD et des lasagnes…
6h43 : Une douche trop froide, deux cafés bien chauds, et trois minutes de télévision « Tony Parker forfait ? Et galèèère ! » Jack prend son sac, caresse sont chat, et s’en va, direction, l’aéroport de Nice
7h24 : Arrivée à l’aéroport de Nice. « Pour l’instant, ça se passe bien, trop bien, un tout petit trop plus bien même … ça va pas durer » . Jack, son sac toujours à la main, se dirige vers le hall d’enregistrement.
7h43 : Fouille minutieuse. « Tu me touche encore comme ça toi, et je te pourri la gueule !!! Tu as peur de quoi, que je détourne l’avion avec une brioche au chocolat et mon calbutte ? » Puis direction le café pour le 3ème kawa de la matinée…
8h07 : L’embarquement débute, la foule se précipite : « Regarde moi les, on dirait qu’ils ont peur que ça décolle sans eux… » Comme d’hab, malgré plusieurs nana fort agréables du regard, Jack se retrouve aux cotés de deux poilus.
8h55 : Avec un peu de retard, l’avion décolle. « Comme si j’étais pas déjà assez à la bourre tien ! » Le périple jusqu’au bus tout juste entamé s’annonce éreintant…
9h17 : Distribution de collations, croissant et café, le 4ème en 3 heures. « Va falloir trouver autre chose, j’ai toujours la tête dans la choucroute… » Pendant ce temps là, un gus filme le hublot avec son caméscope.
9h42 : Petite zone de turbulences, l’avion est transformé en grand shaker, comme au Flashman. « Si y’en a un qui dégueule dans l’avion, tout le monde suit ! Ca va être fun et bigarré ! » Pendant ce temps, un gars à coté termine son sudoku, stoïque…
10h08 : Ca y est, l’avion atterrit. Jack trépigne. Frénétiquement, il compulse son portable « Putain, ils ont déjà cherché à me joindre, damned !!! » Bousculant trois personnes, il s’élance à travers les couloirs !
10h34 : Un taxi un peu nerveux plus tard, Jack arrive au lieu de rendez vous. « Putain de vié, ya dégun ! Soit me suis gourré de lieu de RDV, soit ils sont plus à la bourre que moi… » La présence d’écharpes rouges et blanches confirme la seconde hypothèse.
11h05 : Le groupe (une trentaine de gars) est au complet, mais il manque un élément essentiel : Le bus ! « Bon, pas de Kiki, pas de Nico, pas de Mika … Enfin, tant pis pour eux ! » En attendant, le soleil tente une percée.
11h40 : Ca poireaute encore, dans le froid, toujours pas de bus « Sans déconner, elle est forte celle là, on a le chauffeur, mais il a comme qui dirait, oublié un truc… » Pourtant le moral des troupes donne dans le joyeux.
12h04 : Le bus est là, tout le monde s’y précipite. « Putain, deux plombes de retard, j’aurai pus prendre l’avion d’après et pieuter encore un peu … » Le bus se casse, direction … les bouchons !12h45 : 1ère pause pipi, accompagné du ramassage d’un Grec. Petit marquage de territoire dans les pissotières « Aaaaaah ! Ca soulage ! » Et le périple continue, dans la bonne humeur !
13h12 : Les indigènes Grecs proposent leur boisson locale : de la piquette villageoise diluée dans du coca … « Aaah, ça déboucherai un chiotte ! » Cependant, ce breuvage a des vertus assoupissantes…
13h51 : Pause restau. Au menu, sandwich, ou sandwich … ou sandwich ! « En mode dep, il faut privilégier la quantité à la qualité ! » L’absence de liquides alcoolisé sur l’aire d’autoroute est déplorée.
14h26 : La demi-heure des chauffeurs traîne en longueur. Les clés du bus seront chapardées. « Quelqu’un à le permis poids lourd ? » L’impatience se fait sentir … un peu !
14h55 : Une petite partie de « Biskiz » s’improvise au milieu du bus. Entre un slow à la grec et une imitation de canard, Jack tente d’apprendre les rudiments de ce jeu de dé. « On se croirai dans un bus de départ en colo début juillet ! »
15h18 : La partie et le temps s’arrêtent : un orage s’abat sur le convoi, ralenti par un accident : « putain, il s’est fait doubler par ses planches de surf ! » . Après le déluge, Jack s’endort … encore !
15h49 : Jack est réveillé en sursaut, car un chant est lancé depuis le fond du bus :« Ta mère elle vend des crêpes toutes la journée !Ton père est poissonnier intermarché !Ta mère elle vend des crêpesTon père est poissonnierTeeeeees parents sont des Rennais !!! »
16h11 : Le soleil est reviendu… Bizarre comment que le temps breton est « Ben vla que c’est deviendu moins vilain… » Un panneau annonce que le bus entre dans le département de l’ile et vilaine…
16h32 : Le fond du bus se chauffe la voix, en lançant les premiers chants « … Nous serons toujours lààààààà ! » Rennes se rapproche, petit à petit… 15 bornes !
17h01 : Après une visite touristique de Rennes, se perdant dans les « à droite, non, l’autre droite ! », le bus stop sa course au pied du Stade Rennais. « Heureusement qu’on avait un chauffeur de merde, sinon on serait arrivé à midi ici… » La suite des évènements s’organise !17h39 : Certains tapent dans la balle, d’autres tapent une sieste, mais la « pression » de taper dans le vif du sujet et du match monte petit à petit « Ya quand même un paquet de gars qui sont venu par leurs propres moyens ! » Le parking se couvre de rouge et blanc petit à petit….
18h12 : Le collectif rouge et blanc organise une promenade digestive dans le parc autour du Stade « Quel charmant petit coin bucolique de la France profonde ! Ya un cours d’eau et un petit parc tout sympa » Amis de la poésie bonsoir !
18h47 : Regroupement devant le bus. La paillote du fond commence à s’agiter avec une odeur de saucisse bien grasses, dont seul l’ennui profond pousse à l’achat « Ils ont même des crêpes au sucre ici ! » . Les billets sont achetés dans la foulée.
19h02 : Cédant à une pulsion stomacale injustifiée, , Jack s’engouffre une crêpe complète débordante de beurre, avec d’entré dans le stade. « Arg, mais qu’est ce qu’ils ont tous à me tâter comme ça aujourd’hui ! » Le Stade de la route de Lorient dévoile ses charmes peu à peu.
19h45 : Nombre de photos sont prises, les bâches sont mises en place, le kop monégasque, soit une quarantaine « d’actifs » et une centaine d’assit est fin prêt. « Yes, Licatta est dans le groupe ! » Les joueurs s’échauffent.
20h12 : Explosion atomique dans le parkage ! Koller, pour son premier ballon, ajuste deux rennais, dont le portier breton, et ouvre le score pour les rouges et blancs ! « Ca c’est du hold up !!! » Les chants, déjà bien fournis, s’intensifient !
20h35 : Drame en tribune. Jack est prit dans la tourmente d’un pogo. Ayant peur pour la vie de son portable et de son appareil photo, il lance une contre charge et balance tout le monde sur la rangée du dessous « Beuuuuaaaaahh !!!! » D’un coup, ça calme, même si un pied grec est mis en orbite sur le coup !
21h02 : Le speaker crache à pleins poumons ses pubs pour la fabuleuse et mondialement célèbre galette saucisse pendant que le parkage se restaure. « Hum, qu’il est bon ce Breizh Cola ! » Et le match reprend, suivit par une chenille aussi marrante qu’improvisée !
21h41 : Drame en tribune. Leko perd un ballon, Monsoreau a un contre défavorable, Moreira sert Briand, qui égalise ! « Et merde ! » C’est logique, mais cela ne démobilise pas le parkage, qui tente un dernier baroud d’honneur !
22h08 : Les monégasques sortent enfin du stade, dans l’ordre et l’indiscipline. Jack en profite pour saluer une demoiselle à étoile avec qui il a discuté pendant le match « Mais où est l’aine ? » Le bus s’ébranle, sous escorte policière !
22h52 : Escale bouffe dans une ère d’autoroute. « Putain, ils ont même po de galette saucisse ! » Le kawa coule à flot, enfin pour ceux qui sont assez réveillé pour sortir du bus.
23h36 : Et revoilà la pluie. « Temps Rennais, temps mauvais, temps breton, temps à la con ! » . Le bus s’endort petit à petit, surtout les joyeux drilles de l’arrière, seuls restent l’avant qui refait le match… encore !
00h12 : Le bus s’est définitivement assoupi, mis à part le chauffeur (quoi que) et trois irréductibles qui discutent avec Jack de l’histoire de la communauté internet monégasque « Les forums, c’est bien, mais c’est un beau nid à embrouilles » . Jack, inquiet, zieute de plus en plus la route…
00h42 : Première alerte ! Le bus prend du gîte sur la droite, et s’embarque sur la bande d’arrêt d’urgence. Jack s’en inquiète auprès du chauffeur « Tout va bien ? » . Mais ce dernier ne répond que par un borborygme intraduisible, même en breton…
1h18 : Le bus slalome désormais entre la voie du milieu et la bande d’arrêt d’urgence. Un souffle d’inquiétude s’empare des rares personnes n’ayant pas trouvé le sommeil du juste. « Il conduit très mal, ou il est complètement HS ? ». Une halte est vivement demandée.
1h44 : Fin de la halte. Le chauffeur s’est restauré, et s’est longuement kawaté. « Merde, toujours pas de galette saucisse par ici ! » Le périple reprend, non sans surveillance.
2h12 : Après une demi plombe, le débat touche à sa fin « En fait, vu comme il est shooté au café, et comment qu’il roule toujours aussi mal … c’est vraiment un chauffeur de merde ! » Heureusement, la tour Eiffel au loin fait des signes du haut de sa queue.
2h58 : Le périple prend fin. La porte d’Orléans et le Général machin sont accueilli avec soulagement par la trentaine de marmotte qui émergent doucement de leur douce torpeur innocente.
3h17 : Jack voit petit à petit des groupes se former et rentrer chez eux « Bonne nuit les gars, et see you on the next tour ! » Cependant, pour lui comme pour quelques autres, la nuit n’est pas terminée.
3h39 : Pas de taxi, et le programme des bus de nuit est un vrai casse tête « Putain, on le rejoint comment l’aéroport à cette heure ci ? » Le froid de la nuit commence à se faire sentir, malgré les écharpes rouges et blanches.
4h25 : Quelques nighter sortant de boite croisent le chemin de nos Ultras « Regarde moi ces cadavres » L’un d’eux reconnais une écharpe, et la discussion s’engage.
4h52 : La discussion se poursuit, aux pieds du général. Mais un drame se trame. « Putain quel con, c’était moins une ! » Un fétard, sûrement bien imbibé de vodka, a dégobiller non loin de Jack, qui sans un beau réflexe, aurai vu son futal transformé aux couleurs du nouveau maillot extérieur de l’ASM…
5h29 : Réjouissances ! Une âme charitable pas trop avinée vient expliquer au petit groupe la procédure à suivre pour aller si tôt à l’aéroport. « On va quand même pouvoir aller dormir ! » Mais que le temps qui reste semble long…
5h59 : Jack et son petit groupe sont installés dans le premier métro du matin « Un bon petit dep’ qui touche à sa fin » . Dans quelques heures ils seront de retour en principauté, avec déjà en tête leur prochaine escapade pour soutenir les rouges et blancs, partout, toujours …